Vieille histoire...
bonjour tout le monde,
j'écris ces lignes de mon lit... Y a des fois, comme ça, où il faut que ça sorte. C'est pas que ça casse trois pattes à un canard, c'est juste c'est là...
Je risque d'être un peu vulgaire des fois...c'est pas vraiment le truc ici... Veuillez trouver ci-dessous mes plus plates excuses machin bidule...bref...
En fait, je vous écris à presque minuit heure locale Mtl, avec une putain de crise de reins. Evidemment, c'est entièrement de ma faute...mais là, putain, ça commence à faire...
Faudrait un jour que je vous explique comment ça fait... Comment c'est la berésina dans ma tronche, quand c'est là et que ça veut pas partir...
Comment je comprends plus rien quand on me parle... Comment je vois bien la bouche des gens qui s'articule, les sons qui en sortent...Comment tout ça est bien joliment emballé dans un putain de gros bout de coton de merde...
Comment je tiens debout en face, à serrer les dents, et que je dirai jamais rien, parce que tout va bien et que sinon, ce sera pire...
Comment tenir debout et marcher est un supplice et comment je le fais quand même, coûte que coûte... Comment je donne le change et que je prends la tangente...
Comment qu'y a quelque chose dans ma boite cranienne, qu'est là, qu'est rond, gros comme un poing, lourd de même... Qu'il ne me lâchera pas, là juste au-dessus de mon arcade gauche, et qu'il voudrait bien sortir, tout comme ce putain d'alien, brulant dans mon bide...
Comme vos yeux qui voient bien qu'au bout de votre question, y a rien. Parce que je comprends pas, parce qu'y a la douleur qu'a pris toute la place.
Si, en fait si, je comprends très bien que là, faut répondre, que je viens de réussir à mettre vos mots bout à bout, qui fait une phrase qu'à un sens... Mais là, merde, ça commence à faire long que le silence s'est installé et que les yeux questionnent... Mon dieu, faut que j'arrive à répondre quelque chose, là, vite...et de cohérent si possible...
Et que non, je ne suis pas défoncée, ni folle, ni stupide ! Juste un peu bizarre parce que dans pas long, ça fera des dizaines d'heures que j'ai mal, que ça s'arrête pas, et que je ne sais foutrement rien de quand ça va arriver.
Que oui, finalement ça me rendra tarée, mais que si tout va bien, demain, je pourrai marcher.